Endométriose versus SOPK. Voilà deux affections dont vous avez certainement déjà entendu parler…Peut être êtes-vous concernée, un membre de votre famille, une amie ?
Et si on décodait cela entre nous ?
D’abord notre premier invité.
L’endométriose
L’endométriose touche une femme menstruée sur 10, c’est énorme non ? Et
pourtant on ne parle ici que de celles qui en parlent n’est-ce pas…
En quelques mots, lorsque tout va bien, l’endomètre (la muqueuse utérine)
s’épaissit pour permettre d’accueillir un embryon mais voilà chez certaines
femmes tout ne se passe pas comme prévu et des cellules endométriales se
développent à l’extérieur de l’utérus ce qui crée des lésions sur d’autres
organes.
Inutile de dire que cela génère des douleurs importantes voire invalidantes
dans certains cas.
Les symptômes
Un petit « topo » sur les effets ressentis est nécessaire, bien que non exhaustif, chaque femme pouvant être affectée différemment.
Tout en haut de la liste on peut citer différents types de douleurs telles que les dysménorrhées, les douleurs lors des rapports sexuels, les douleurs lombaires, mais aussi les troubles urinaires et digestifs et douleurs associées. Il est aussi fréquent d’avoir des règles abondantes et des saignements en dehors de la période de règles.
Par ailleurs, un autre symptôme bien présent, bien handicapant et franchement sournois n’est autre qu’une grande fatigue…On note aussi une potentielle difficulté à tomber enceinte.
C’est sans doute à cause de la pluralité des symptômes d’une femme à l’autre
que le diagnostic est encore souvent difficile à poser. Eh oui on déplore une
errance médicale de 5 à 7 ans.
Pour rappel, « Just in case », l’idée reçue selon laquelle avoir très mal au
ventre pendant les règles est normal, est « archi » fausse !
Les examens
En première intention, un examen clinique est proposé. En seconde intention,
un bilan d’imagerie comportant une échographie et une IRM. En cas de
lésions superficielles, l’imagerie peut ne pas être concluante. Une cœlioscopie
peut aussi être envisagée (acte chirurgical). Un test salivaire, Endotest, pour
la détection de l’endométriose a été développé par la startup française Ziwig
mais n’est pas encore commercialisé en France. Cependant la HAS le qualifie
de prometteur, qui sait, les françaises concernées y auront peut-être accès
dans un avenir proche… (Fingers crossed).
Les stades de la maladie
Voilà quelques mots qui sonnent aussi mal qu’ils peuvent faire mal sans être
grossiers :
Endométriome, le kyste d'endométriose à l'ovaire
Endométriose superficielle ou péritonéale
Endométriose profonde infiltrant les organes
Adénomyose : seul le muscle utérin est atteint
Les traitements
Les traitements hormonaux avec la contraception et la prise d’une pilule en
continu ou la pose d’un stérilet hormonal pour supprimer les règles…Mais ce
n’est pas la panacée…
Les traitements chirurgicaux pour éliminer les lésions… (ultra lourd et
nécessite parfois plusieurs heures).
Les traitements expérimentaux (ultrasons)
Puis pour soulager la douleur, la prise d’antalgiques mais aussi des
techniques et des solutions plus douces telles que l’ostéopathie,
l’acupuncture, le yoga, la sophrologie, etc.
Passons maintenant à notre deuxième invité du jour.
Le SOPK
Le syndrome des ovaires polykystiques touche quant à lui une femme
mentruée sur sept…Eh oui là aussi c’est beaucoup…On parle bien ici que des
femmes diagnostiquées !
On débriefe ? Qu’est-ce que c’est ?
C’est un dérèglement hormonal d’origine ovarienne ou centrale (cerveau)
entrainant une production excessive d’androgènes. Cela se caractérise
souvent par le fait que moult follicules n’arrivant pas à maturité s’accumulent
dans l’ovaire (un peu comme un embouteillage). Les ovocytes paressent dans
leurs écrins que sont les follicules, puis stagnent et ne sont pas libérés
régulièrement.
Ah et oui vous l’aurez noté on parle bien de follicules, ce ne sont en réalité
pas des kystes…
Les symptômes
Les symptômes là aussi diffèrent d’une femme à l’autre, ceux fréquemment
observés sont les règles irrégulières, abondantes ou absentes, l’infertilité, la
prise de poids, la fatigue, l’hirsutisme, l’acné, la douleur pelvienne,
l’insomnie…mais aussi une propension à développer des troubles tels que;
résistance à l’insuline, diabète, cholestérol, maladie cardiaque, fausses
couches, hypertension….Oui ça fait beaucoup!
Les examens
La première étape est sans aucun doute d’en discuter avec son médecin ou
son gynécologue. Puis, ce dernier selon les échanges et les symptômes
pourra proposer une échographie pelvienne et un bilan hormonal.
Le SOPK est diagnostiqué par la présence d’au moins 2 des critères suivants :
• Hyperandrogénie clinique (hirsutisme, acné, alopécie…) ou biologique
• Une ovulation irrégulière ou absente
• À l’échographie endovaginale, l’observation au moins d’un ovaire
polykystique ou l’augmentation du volume ovarien
Les traitements
Eh bien, comme si cela ne suffisait pas, il n’existe pas de traitement curatif. C’est une pathologie complexe pour laquelle il sera néanmoins possible de
trouver des solutions pour mieux la vivre et l’apprivoiser.
Cela pourra passer par des traitements allopathiques pour traiter les symptômes; en première intention la pilule contraceptive est souvent proposée pour mettre le cycle menstruel sur pause, puis au cas par cas des traitements pour l’hyperandrogénie, la résistance à l’insuline etc… Mais aussi (last but not least), des solutions naturelles, tout simplement essentielles, comme une alimentation équilibrée, une activité physique régulière, la gestion du stress.
Par ailleurs les chercheurs sont à pied d’œuvre pour comprendre l’origine de
ce dysfonctionnement et on nous dit dans l’oreillette qu’ils ont des pistes
notamment pour de nouveaux outils de diagnostic précoce mais aussi des
outils thérapeutiques. Là encore, fingers crossed…
Êtes-vous toujours là ?
Les causes de l’endométriose et du SOPK sont multifactorielles et surtout mal
identifiées avec des facteurs hormonaux, génétiques et environnementaux.
Ces deux pathologies touchant principalement la sphère gynécologique sont
assez différentes même si certains symptômes se ressemblent. Elles sont
même souvent confondues. Il peut d’ailleurs arriver de souffrir des deux.
Voilà ce n’est pas facile à vivre (doux euphémisme ! ), espérons que la
recherche avance et rende tout cela plus supportable.
Gardons bien en tête que les échanges avec votre médecin sont
indispensables et qu’il existe des associations qui apportent aides et
éclairages. L’idée c’est de ne pas s’en priver !
Nous vous conseillons d’aller jeter un coup d’œil sur les pages d’Endomind,
Endofrance et SOPK Europe.
De notre côté, nous pouvons d’ores et déjà vous conseiller la culotte Louise
qui sera votre meilleure alliée si vous souffrez de ces affections. Elle est
parfaite pour les flux abondants ou très abondants et peut être utilisée seule
ou en complément en cas de flux très très abondants.
Chez Lövane, nous sommes attaché.e.s au bien-être de la femme et il nous
tient à cœur d’accompagner chacune d’entre vous tout au long de son cycle et
de sa vie de femme.
Nous souhaitons que notre revue éducative vous permette tout comme nos
culottes de suivre avec nous notre mantra: bien-être, sécurité, esthétique.
A bientôt pour d’autres nouvelles!
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